Antoine Frérot, Président Directeur Général de Veolia 

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Le monde change et avec lui, ce que l’on attend de l’entreprise. En ce début de XXIe siècle, on appelle

l’entreprise à créer de la valeur sociale, en plus de créer de la valeur économique. Partout, on lui demande de jouer un rôle plus large et plus inclusif envers les sociétés dans lesquelles elle évolue. Cela vaut encore plus en ces temps de crise sanitaire et économique provoquée par le coronavirus.

 

A vrai dire, c’est l’intérêt même de l’entreprise que d’aller au-delà de ses préoccupations immédiates et de se mobiliser sur l’inclusion, la solidarité, la RSE… En apparence, ces thèmes semblent extérieurs à son champ d’action normal ; en réalité, ils ne le sont pas. La pérennité de l’entreprise, en tant qu’organisme créateur de richesse, en dépend. A travers la façon dont elle traite ces sujets extra-économiques, se joue sa légitimité à produire et à vendre. Car aucune activité économique ne saurait perdurer si elle ne répondait aux appels pressants que lui adresse son époque. Lutter contre l’exclusion est sans conteste l’un d’eux.

 

C’est dans ce sens qu’il faut comprendre la participation active du Groupe Veolia aux dixièmes dialogues de l’inclusion et de la RSE. C’est aussi dans ce sens qu’il faut comprendre sa très forte implication en faveur de l’alternance et de l’accueil de jeunes en difficulté. Par l’alternance, Veolia désire donner à ceux qui n’ont pas pu se former la chance d’acquérir, dans l’entreprise, les qualifications dont ils ont besoin. Malgré la pandémie, notre Groupe a continué d’appliquer sa politique d’alternance : à la fin 2020, nous aurons accueilli 1 800 alternants en France et 3 000 dans le monde ; pour 2021, notre perspective est d’en accueillir 2 500 en France.